La sélection algérienne masculine seniors, avec dix médailles (6 or, 3 argent et 1 en bronze), a été sacrée du titre africain par équipe en lutte gréco-romaine, samedi lors de la cinquième journée des championnats d’Afrique (toutes catégories) qui se déroulent à la Coupole du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger).
Les Algériens ont dominé les finales de la gréco-romaine, le style par excellence de la lutte algérienne, devant les Egyptiens avec un total de huit médailles (4 or et 4 en argent) et les Tunisiens avec huit médailles (2 argent et 6 en bronze).
Les médailles d’or algériennes ont été décrochées par Abdelkrim Fergat (55 kg), Abdeljebbar Djebbari (63 kg), Abdelkrim Ouakali (77 kg), Chawky Doulache (82 kg), Sid Azara Bachir (87 kg) et Adem Boudjemline.
Cette cinquième et avant-dernière journée a été prolifique pour les lutteurs algériens qui ont su dominer leurs homologues égyptiens, habitués à jouer les premiers rôles dans ce style, mais cette fois-ci, les coéquipiers de Sid Azara Bachir, sacré du titre africain, ont été à la hauteur des encouragements du public présent en force à la salle mythique de la Coupole.
"Avant le début des finales, nous avons tablé sur cinq médailles d’or, un total qui nous permettra de remporter le titre par équipe, mais nos lutteurs ont répondu présent devant de redoutables égyptiens qui nous ont créé beaucoup de problèmes"., a déclaré à l’APS Messaoud Zeghdane, entraîneur de la lutte gréco-romaine.
Pour l’entraîneur algérien, "les lutteurs auraient pu décrocher une 7e médaille d’or, si ce n’est le manque de concentration d’Abdennour Laouni (60 kg) qui a perdu son titre africain, arraché lors de la dernière édition à Hammamet en Tunisie".
"Nous avons récupéré notre titre africain, perdu lors de la précédente édition à Hammamet au profit des Egyptiens. C’est une consécration qui confirme la suprématie des Algériens dans ce style qui peut donner beaucoup de joie aux prochains Jeux olympiques 2020 à Tokyo", a-t-il ajouté.
De leur côté, les Nigérianes n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires en lutte féminine, remportant dix médailles (5 or et 5 argent), devant les Tunisiennes avec huit médailles (2 or, 1 argent et 5 en bronze), alors que la 3e place est revenue aux Egyptiennes avec six médailles (1 or, 2 argent et 3 en bronze).
"Nous avons des traditions en lutte féminine qui vient de confirmer une nouvelle fois sa bonne santé. Nos lutteuses ont conservé leur titre africain, remporté lors des deux dernières éditions à Port Harcourt au Nigeria (2018) et Hammamet (2019) en Tunisie", a déclaré à l’APS Victor Kodea, entraîneur de la sélection féminine nigériane.
En revanche, la sélection féminine algérienne s’est contentée de deux médailles seulement (1 argent et 1 en bronze).
La médaille d’argent a été remportée par Amel Hammiche qui a perdu sa finale devant une Nigériane dans la catégorie des 65 kg. Ibtissem Doudou (50 kg) a pris, quant à elle, la médaille de bronze.
A l’issue de la cinquième journée des épreuves du championnat d’Afrique d’Alger, le total général des médailles algériennes s’élève à 66 médailles (19 or, 28 argent et 19 en bronze).
Dimanche, la dernière journée du rendez-vous africain d’Alger sera consacrée à lutte libre (seniors).
L’Algérie participe à ce rendez-vous africain avec 90 athlètes dans les catégories (cadets, juniors, seniors et féminine).
APS