Ce jeudi, c’était au tour de Hocine Salah, membre du bureau national du Mouvement El-Binaa, à s’exprimer sur le projet de la nouvelle Constitution et les propositions de son parti pour l’enrichissement de la mouture qui est en pleine phase de débat.
Intervenant à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, M. Hocine Salah affirme que son mouvement a formulé une centaine de propositions, d’amendements et suggestions. « On est en train de finaliser la copie, nous sommes dans les dernière retouches », a-t-il ajouté.
« Assurer une rupture avec toutes les mauvaises pratiques du passé, est la principale revendication du mouvement El Binaa », dira-t-il, signalant qu’il faut faire vite pour la construction d’une nouvelle Algérie.
Selon lui, « cette constitution va être la base de la nouvelle Algérie », il faut donc absolument respecter la volonté du peuple. C’est pour cela, indique-t-il, que « pratiquement toutes nos propositions vont dans le sens d’élection de volonté populaire, de volonté de choisir qui sera à la tête ».
« Passer par l’urne pour toutes les désignations » est notre devise, estime l’invité de la Radio et c’est pour cette raison que « notre mouvement refuse le poste du vice-président ». Selon lui, « celui qui devra gouverner l’Algérie doit avoir la légitimité populaire ». « Comment un président pourra-t-il finir un mandat alors qu’il a été désigné ? On ne peut pas accepter ça », a-t-il ajouté.
Pareille pour le président de la Cour suprême, précise-t-il, puisque ce denier peut « dans certaines conditions » remplacer le chef de l’état.
Commentant les parties qui ont choisi de boycotter l’enrichissement de la constitution, M. Hocine Salah fait savoir que son mouvement n’est pas pour la politique de la chaise vide. « On était toujours dans la participation. Nous nous sommes pour la construction de la nouvelle Algérie. Il faut être dans le positif et aider les gens qui ont fait cette proposition à l’améliorer », a-t-il conclu.