C’est bel est bien fini entre Azzedine Ait Djaoudi et la JS Kabylie. La direction de la formation kabyle, à sa tête le président Mohand Chérif Hannachi, a décidé de se séparer « à l’amiable » avec son entraineur en chef. Cette décision est motivée par la récente sortie médiatique du technicien, selon un communiqué du club.
Ait Djoudi s'est exprimé la veille au micro de la radio Chaine 3, en dénonçant ce qu'il a qualifié "de manque de respect" de la part des dirigeants kabyles à son encontre. Il s'est dit "déçu" par son exclusion de l'opération de recrutement qu'entreprend le président des Canaris.
"Un tel domaine est du ressort des techniciens, or je constate depuis quelques jours, que je ne suis nullement associé à cette opération", avait-il regretté.
Des propos qui n'ont pas été du goût de la direction du club phare du Djurdjura qui n'a pas mis du temps pour réagir.
L'ancien entraîneur de la sélection algérienne olympique a fait son retour à la JSK, l'été dernier, après avoir résilié son contrat avec le Moghreb de Fès (Ligue 1, Maroc). Il a réussi un bon parcours en terminant avec son équipe à la deuxième place du championnat et en arrivant à la finale de la coupe d'Algérie perdue face au MC Alger.
Ce parcours a poussé la direction de la JSK à lui renouveler sa confiance il y a quelques jours, mais le recrutement tous azimuts qu'effectue Hannachi, sans le consentement de son entraîneur, a fait sortir ce dernier de son mutisme.
Dans l'entourage de la JSK, on laisse entendre que Hannachi devrait se rabattre sur un entraîneur français pour lui confier les rênes techniques de son équipe qui participera à la Ligue des champions africaine la saison prochaine.