Le parquet général près la Cour de Mostaganem a souligné, mercredi, qu'aucun dépassement n'a été commis à l'encontre de trois femmes durant leur garde à vue au siège de la sûreté de wilaya.
Dans un communiqué de presse dont une copie a été remise à l’APS, le parquet général a confirmé que "toutes les allégations de la source ayant propagé cette nouvelle sont sans fondement".
Le document indique que le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem s'est déplacé, mercredi, sur les lieux où s’est déroulée la garde à vue pour mener les investigations nécessaires sur la question.
Il a également convoqué les trois prévenues pour approfondir les investigations et rétablir les faits.
Le procureur de la République a inspecté les salles de garde à vue du lieu en question, au nombre de 4 salles.
Les personnes interpellées étaient au nombre de onze, dont les trois femmes, ces dernières ont été placées dans un même lieu. Huit hommes ont été placés dans les autres salles.
Par ailleurs, le communiqué a précisé que chaque salle est équipée d'une caméra de surveillance. Le procureur de la République avait visionné la bande vidéo enregistrée lors de l'arrestation des trois femmes, ce qui dément toutes les allégations, a-t-on ajouté.
Dans ce document, le ministère public a rappelé que la fouille des détenus - hommes ou femmes - est une procédure en vigueur dans tous les pays et vise à préserver la sécurité et la vie des personnes interpelées.
La procédure consiste à dépouiller les personnes concernées de leurs ceintures, foulards et autres effets susceptibles d'être utilisés pour attenter à leur vie.
Le même communiqué a précisé qu’au cours de cette procédure, les détenues concernées avaient eu droit à la visite de leur famille, à un appel téléphonique et à une consultation médicale.
"Après avoir comparu devant le procureur de la République, deux d’entre elles avaient confirmé que durant leur garde à vue elles avaient eu droit à une salle à part et qu’elles n’avaient jamais été placées dans un même lieu avec les hommes.
Elles avaient confirmé n’avoir subit aucune maltraitance et que leurs fouilles ont été menées par des policières", a-t-on ajouté dans le même communiqué.