La recapitalisation des banques est-elle facile, pas chère et peut-elle rapporter gros ? Des questions sommes toutes légitimes à poser au moment où l’on s’achemine vers une ouverture boursière des capitaux de certains établissements financiers algériens.
Des éléments de réponse recueillis par Hakima Kamel de la radio chaîne 3 de la Radio Algérienne auprès d'experts en matières de finances.
En réponse à la question de la journaliste, l’ancien ministre des Finances, Khalfa Abderrahmane, avance que la recapitalisation des banques « n’est pas un point seul », mais elle doit être, selon lui, « comprise dans un processus de rénovation de l’économie ».
« S'ouvrir sur la recapitalisation en bourse est un acte réducteur car il y va de l’image de l’Algérie », dit-il, suggérant d’aller vers « une véritable ouverture du capital dans le cadre d'une vraie restructuration et d’une réelle modernisation bancaire conforme aux standards universels.»
Pour l’expert Farid Bourenenni, « pour arriver à des actifs vendables, dans une conjoncture très difficile, on doit rechercher du partenariat tout en profitant à l’occasion pour assainir, c'est-à-dire sortir des bilans des banques tout ce qui n’est pas économique »
Plus de détails dans ce compte rendu de Hakima Kamel.