Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu samedi au siège de la Présidence de la République, le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid, ainsi que le président du parti Jil Djadid, Soufiane Djilali.
Cette rencontre "positive" a été une occasion pour souhaiter au Président Tebboune un bon retour au pays, transmettre les préoccupations des citoyens suite à la pandémie du coronavirus et débattre des mesures urgentes pour rétablir la quiétude et le bien-être des citoyens", a déclaré M. Bengrina à la presse au sortir de l'audience.
L'entrevue a permis également d'évoquer le 2e anniversaire du Hirak populaire et de mettre l'accent sur la nécessité de "rétablir la cohésion entre tous les Algériens", a-t-il ajouté.
M. Bengrina a indiqué avoir débattu avec le président de la République du "déficit dont souffrent plusieurs départements ministériels et de la possibilité d'opérer des remaniements que le président de la République estime appropriés au service du peuple algérien".
Les discussions ont porté, entre autres, sur "les menaces qui portent atteinte à la souveraineté nationale et sur certaines parties algériennes qui pourraient servir d'outil d'atteinte à la souveraineté nationale, sciemment ou inconsciemment", a-t-il ajouté.
Plusieurs dossiers à même de "réparer les injustices faites aux citoyens, de relancer la scène politique, de dissoudre le parlement, d'organiser des élections et de réviser du code électoral" ont également été évoqués lors de cette rencontre.
De son côté, M. Belaid a indiqué s'être entretenu avec le président Tebboune sur "la situation sociale, politique et économique dans le pays". Après avoir écouté "les éclaircissements et l'analyse approfondie de la situation par le président de la République", le président du Front El Moustakbel a fait part de son avis et de celui de son parti concernant tous les points abordés.
M. Belaid a affirmé être "très optimiste" après cette audience, au vu de ce qu'il avait ressenti chez M. Tebboune, comme "une forte volonté de résoudre, à l'avenir, tous les problèmes en suspens".
Le président du Front El Moustakbel a formé le vœu de voir, "l'élite politique, la société civile et les citoyens, contribuer à la préservation de la stabilité du pays", ce qui est, a-t-il ajouté, susceptible de "résoudre tous les problèmes".
Pour sa part, Soufiane Djilali a indiqué que sa rencontre avec le président de la République "intervient dans le cadre du dialogue politique" et a permis d'évoquer "un nombre important de dossiers", soulignant que le pays passait actuellement par "une importante étape".
Outre "les élections législatives, les préparatifs y afférents et le code électoral", cette audience a été l'occasion, selon M. Soufiane, d'aborder "nombre de dossiers intéressant le citoyen algérien, à l'instar de la bureaucratie et des problèmes relatifs à l'administration, l'investissement, l'emploi, l'habitat et le développement".
A cette occasion, le président de Jil Jadid a insisté sur l'importance de "sortir rapidement de l'organisation des questions politiques pour élire un parlement représentant le peuple et des assemblées locales qui soient le fruit d'élections propres".
Il sera question après de "se lancer dans le processus d'édification en s'attaquant aux problèmes majeurs ayant trait au développement du pays, la création d'une économie forte et l'augmentation du pouvoir d'achat du citoyen", a-t-il ajouté.