Provenant à 40% des barrages à un taux moyen de remplissage national de 44% (jusqu’à fin mars, ndlr), le responsable de l’Agence de distribution d’eau (ADE), alerte sur le risque que cette situation peut engendrer.
Appuyés par le dessalement et l’eau souterraine, M. Zair estime que cela n’est toujours pas suffisant et l’on doit passer à une démarche économique de l’eau pour ne pas dire « programme de rationalisation de l’eau ».
En d’autres termes, l’invité de la rédaction de la chaine 3, de la Radio Algérienne, annonce d’ores et déjà des mesures drastiques à l’objet d’économiser cette denrée vitale qui se fait davantage désirée.
« Il y va de notre sécurité alimentaire de préserver cette denrée vitale », souligne l’orateur.
« Une réduction des plages horaires de distribution s’impose, sauf reconstruction et atteinte d’une situation améliorée par des précipitations jusqu’à mai prochain », explique-t-il.
Dans le détail, le premier responsable de l’ADE dit qu’ « actuellement, cette plage horaire de distribution de l’eau qui est de 10 à 18 heures va être réduite et ramenée d’abord entre 6 heures à deux heures ». Toutefois, dans certains cas, précise-t-il, surtout là où l’eau manquante n’est pas compensée par ailleurs, on va passer inévitablement à un jour sur deux.
Pas de restriction durant le ramadhan
S’exprimant sur le début d’application du nouveau programme de distribution, l’orateur écarte toute restriction d'approvisionnement en eau pendant le mois du ramadhan.
« L'actuel programme va être prorogé jusqu’à l’après ramadhan, donc pas de restriction durant le mois sacré », affirme-t-il indiquant que la démarche préconisée sera appliquée, par contre, dès le début de la saison estivale, sous la condition « si le topo de remplissage des barrages ne s’améliorera pas d’ici à là.»