Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a révélé, mardi, que des parties extérieures instrumentalisent "le nouveau Hirak" dans leur guerre contre l’Algérie, précisant que les autorités algériennes œuvrent à "sensibiliser ceux qui sont entrainés involontairement par les appels aux actes subversifs".
"Ce n’est un secret pour personne que certaines parties extérieures instrumentalisent ce pseudo Hirak, appelé nouveau Hirak, dans leur guerre contre l’Algérie", a souligné M. Belhimer dans un entretien accordé au journal "El Maouid El Yaoumi".
Ces parties, a-t-il dit, "recourent à des moyens malsains, en tentant notamment de tromper l’opinion publique et de falsifier les faits, mais ces méthodes ont été mises à nue".
Les autorités algériennes "tentent de sensibiliser les personnes qui sont entrainées involontairement par les appels aux actes subversifs" et ceux qui sont victimes ou ont été trompés par de faux slogans, a-t-il précisé, ajoutant que "les médias nationaux jouent leur rôle dans ce sens".
A une question sur les élections législatives du 12 juin prochain, il a indiqué que les autorités publiques "ont apporté toutes les facilitations et les garanties susceptibles d’ouvrir la voie à une nouvelle élite politique, notamment celle issue du Hirak authentique béni" outre "les garanties de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) qui sont à même de garantir la régularité et la transparence de ce scrutin".
Concernant le projet de fabrication du vaccin russe "Spoutnik V" en Algérie, le ministre de la Communication a indiqué que l’Algérie a fait "un choix stratégique et avant-gardiste pour la fabrication du vaccin russe, à partir de septembre prochain, dans les usines de l’entreprise publique Saïdal", ajoutant que "l’Algérie aura ainsi franchi de grands pas dans ce domaine, en application de la décision du président de la République relative à la production du vaccin anti-covid 19 pour surmonter la pandémie".
Quant au dossier de la relance économique, le ministre a estimé que "les données actuelles et les engagements pris par le président de la République montrent que nous avançons à pas sûrs vers la diversification de l’économie et le développement, voire la promotion des exportations", arguant que l’Algérie "mise aujourd’hui sur ses potentialités, notamment les jeunes qui ont prouvé leurs grandes capacités et potentialités innovantes exceptionnelles ".
Evoquant le montage des véhicules, M. Belhimer a rappelé les déclarations du président de la République qui a affirmé à maintes reprises l’importance d’un engagement sérieux et transparent de la part de ces usines pour éviter les scandales et les erreurs du passé.
Concernant le dossier de la mémoire, le Porte-parole du Gouvernement a souligné que l’Algérie "poursuit ses démarches à haut niveau avec les autorités françaises", précisant que "les négociations avec la partie française avancent à pas sûrs en dépit des tentatives de blocages menées par des parties connues".
"Elles constituent un crime contre l'humanité" a-t-il dit au sujet des séquelles des essais nucléaires dans le Sud algérien, imputant à l'Etat français la responsabilité de "l'indemnisation telle que reconnue en 2010 où les membres de l'armée française participant aux essais ont été indemnisés".
A propos de la 32e session du sommet arabe prévue en mars 2020 à Alger, le ministre a indiqué que "l'Algérie s'est bien préparée mais l'apparition de la Covid-19 a perturbé l'agenda du sommet d'où son report jusqu'à l'amélioration de la situation sanitaire à l'échelle mondiale et arabe". Il a émis "le souhait" de voir le sommet se tenir dans les plus brefs délais.
"Les questions d'ordre politique seront au cúur du sommet au regard des derniers développements dans la région du monde arabe, outre la réforme et le développement de la Ligue arabe et de l'action arabe commune.
La lutte antiterroriste, l'immigration clandestine, la traite des êtres humains et le trafic de drogue figureront également à l'ordre du jour", a rappelé M. Belhimer. Le sommet examinera aussi "d'autres thèmes et projets liés aux domaines économique, social et culturel qui seront soumis aux dirigeants arabes par le Conseil économique et social de la Ligue arabe et les conseils ministériels ad-hoc".