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Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé, lundi à Oran, la création de sept nouveaux centres de référence de prise en charge de l’infection VIH.
La création de ces nouveaux centres, dont le processus est lancé cette année, s’inscrit dans le cadre de l’accès aux soins et aux traitements du Sida, a indiqué le ministre, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du Sida.
Selon M. Boudiaf, ces centres donneront plus de résultats sur le plan de la prévention et de la lutte contre le VIH/SIDA, et renforceront les neuf centres de référence existants et appuyant la stratégie nationale en la matière, notamment dans le sens de la généralisation du traitement des porteurs du virus.
Le fonctionnement de ces centres interviendra courant 2015, a-t-il précisé.
Par ailleurs, il est prévu l’extension de la stratégie nationale visant à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant et l’introduction des tests de diagnostic rapide de l’infection VIH, appelés à se généraliser au courant de l’année 2015, afin de promouvoir davantage le dépistage précoce de cette maladie, selon le ministre, qui a rassuré quant à la disponibilité des médicaments et des moyens de lutte contre le Sida.
L’Algérie se fixe un objectif universellement recommandé notamment par l’Organisation ONUSIDA, à savoir celui de parvenir, à l’horizon 2020, à un taux de déclaration de 90% des porteurs du VIH et de permettre l'accès aux traitements à 90% de ces personnes, a-t-il encore indiqué, soulignant qu'à l’horizon 2030, les actions s'orienteront vers l'éradication de cette maladie.
Pour les femmes enceintes, l’Algérie a enregistré une régression jugée spectaculaire des cas d'atteinte du sida, de plus de 100 en 2010 à 26 cas en 2014, selon le directeur du bureau de l’ONUSIDA-Algérie.
La transmission du virus du sida de la mère à l'enfant a également régressé en Algérie, à la faveur de la stratégie adoptée par le secteur de la santé, a encore déclaré à l’APS M. Adel Zeddam.
OMS : l’Algérie peut exporter son expérience en matière de politique de santé
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, Bah Keita, a estimé, de son coté, que l'Algérie est en mesure d’exporter vers d’autres pays son expérience en matière de politique de santé.
"L’Algérie a un rôle important dans la coordination des actions et de programmes de santé dans la région et en Afrique. Son expérience en politique de santé peut être exportée", a déclaré à l’APS le représentant de l’OMS, en marge de la célébration de la journée mondiale du Sida.
"Il est important que des expériences réussies en Algérie dans le domaine de la santé soient mises au profit d’autres pays", a ajouté M. Keita pour qui l’installation d’un comité national dédié à la maladie du Sida est un "axe fort dans la politique de santé en Algérie", pays, a-t-il dit, "pleinement engagé dans l’application des programmes visant à atteindre des objectifs universels dans le domaine de la santé".
L’Algérie est parmi les rares pays dont le Gouvernement consacre d'importants financements aux programmes de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA, a noté le professeur Keita, saluant la "forte implication de la société civile" dans cette entreprise.
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA pour un centre d'excellence de recherche scientifique en Algérie
Par ailleurs, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sedibé, présent en Algérie à l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le Sida, n'a pas tari d'éloges le progrès atteint réalisé en Algérie en la matière. Il a même appelé à lancer prochainement en Algérie un Centre d'excellence africain de recherche en la matière.
Un Centre qui pourra, selon lui, prendre en charge les recherches de caccins contre le Sida, l'Ebola, etc.