M. Ali-Bey Nasri, président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), invité de la Radio (Ph.Allel Hachi)
Nouvelle conjoncture, prévisible certes, nouvelles mesures. Celles-ci s'imposent désormais d'elles-mêmes pour peu que leur mise en œuvre ne se voit pas entravée.
Selon le président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali-Bey Nasri, il est grand temps de limiter les importations pour protéger certaines de nos filières via l'instauration des licences d'importation.
M. Nasri qui était, ce matin, l'invité de la rédaction de la Radio Chaine 3, a rappelé quelques chiffres illustrant le déficit de notre balance commerciale.
L'année se clôture avec une facture de près de 60 milliards de dollars d'importations, alors qu'on était déjà à 53,3 à fin novembre. Selon l'invité de la Radio, ceci sans compter la facture des importations des services et qui s'élève à 12 milliards de dollars contre une exportation de près de 3 milliards de dollars, et près de la même somme pour ce qui est des exportations hors hydrocarbures.