L'ex-président égyptien Hosni Moubarak ne sera rejugé que pour la seule affaire de corruption qui le maintenait en détention à l'hôpital après l'annulation d'une précédente condamnation à trois ans de prison par la Cour de cassation mardi.
En novembre, un tribunal avait déjà abandonné en appel les accusations de meurtre de manifestants qui lui avaient valu la prison à vie en première instance, mais l'ex-Raïs, qui avait démissionné en février 2011 à l'issue d'une révolte populaire après 30 années au pouvoir, restait en détention dans un hôpital militaire du Caire dans le cadre de son procès pour corruption.
Aucune source judiciaire officielle n'a indiqué mardi si cette décision de la Cour de cassation impliquait que M. Moubarak était libre, son avocat Farid al-Deeb, assurant que c'était le cas, son client ayant "purgé sa peine" de trois ans de prison selon lui.
Mardi, le président de la Cour a annoncé l'annulation du jugement d'un tribunal qui avait condamné Moubarak à trois ans de prison en mai 2013 pour le détournement de plus de 10 millions d'euros d'argent public dans des travaux de rénovation de ses palais présidentiels. Le haut magistrat a également annoncé qu'il serait rejugé dans cette affaire, sans plus de détails sur son statut de détenu.