Les projets de partenariat économique et industriel, prévus par les accords de coopération entre l’Algérie et la France, connaissent un avancement « très satisfaisant », a affirmé, dimanche à Alger, le ministre de l’Industrie et des mines, Abdessalem Bouchouareb.
Le ministre s'exprimait lors d’un point de presse animé conjointement avec le représentant spécial du ministre français des Affaires étrangères et représentant spécial pour les relations algéro-françaises, Jean-Louis Bianco, à l'issue d'une rencontre d'évaluation tenue dans le sillage de la réunion du Comité mixte économique franco-algérien (Comefa) et de celle du Comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau (CIHN), tenues en décembre dernier à Oran et à Paris, respectivement.
Bouchouareb s'est félicité de l'état d’avancement de tous les accords signés lors des deux réunions du Comefa et du CIHN, estimant que la démarche du gouvernement « commence à porter ses fruits ».
« Tous les dossiers avancent bien et nous ne rencontrons aucun problème sur ce point », selon lui
Cette première réunion d’évaluation a également été l'occasion pour les deux parties de faire le point de situation sur les problèmes et litiges commerciaux entre des entreprises algériennes et françaises ou ceux qui entravent la mise en œuvre de certains accords bilatéraux.
« La plupart des ces problèmes ont été aplanis, tandis que d'autres sont en cours de résolution », a affirmé Bouchouareb qui a avancé que « tout sera réglé » avant la deuxième réunion d’évaluation prévue en mai prochain à Alger.
Sans aller dans les détails, le ministre a fait savoir que ces contentieux concernaient des entreprises algériennes et françaises et non des projets d’investissements, ajoutant que ces litiges portent, pour la plupart, sur des aspects commerciaux ou sur la mise en œuvre de certains textes réglementaires.
Pour sa part, Jean-Louis Bianco s'est également réjoui de l'état d’avancement des relations bilatérales entre l’Algérie et la France, estimant que le partenariat actuel entre les deux pays est "exemplaire et de long terme'' qui ne repose pas uniquement sur les échanges commerciaux mais qui s'étend aux investissements productifs.
« Il n’y a pas que des paroles de confiance et d’espoir entre l’Algérie et la France, il y a aussi des actes et des réalisations qui se font", a-t-il soutenu, tout en saluant la volonté du gouvernement algérien et son engagement pour faciliter ce partenariat.
A rappeler que lors de la deuxième session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), tenue en décembre dernier à Paris, neuf (9) accords de coopération avaient été signés dans différents secteurs d’activités dont ceux de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de la recherche scientifique et de la défense.