Les poètes Moufdi Zakaria et Mahmoud Darwich seront à l'honneur à la 5eme édition du colloque littéraire national "Bougies qui ne s’éteignent jamais", qui se tiendra mardi prochain à Oran, a-t-on appris jeudi des organisateurs.
Cette rencontre de trois jours placée sous le thème "De Moufdi Zakaria à Mahmoud Darwich" s’inscrit dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de libération nationale, a indiqué la directrice de la maison de la culture Zeddour Brahim Belkacem.
"Ce rendez-vous annuel, qui sera abrité par le Théâtre régional Abdelkader Alloula, rendra hommage à deux poètes qui ont hissé la poésie révolutionnaire aux cimes de l'humanité portant dans leurs coeurs une flamme de lutte contre le colonialisme", a ajouté Bakhta Kouadri.
"Le choix porté au thème de cette édition est pour mettre en exergue la solidarité et le soutien de l’Etat et du peuple algérien à la cause et au peuple palestiniens qui prennent la révolution algérienne comme symbole et exemple à suivre dans le combat pour l'autodétermination", a-t-on encore souligné.
Le programme de ce colloque, qui aura comme invité d’honneur l’historien Bouchikhi Cheikh, prévoit une série de communications traitant des aspects littéraires de Moufdi Zakaria et Mahmoud Darwich dont "vision de Moufdi Zakaria à travers l’Iliade de l’Algérie" et une étude sur le poème "Abiroune" (passagers) de Mahmoud Darwich.
Les lauréats du concours national de poésie classique, populaire et récit, organisé par la maison de la culture seront annoncés à cette occasion.
Moufdi Zakaria, poète de la révolution algérienne (1908-1977) et auteur de l’hymne national "Kassaman" a laissé derrière lui des qacidate éternelles dont "Tahtat dhilal ezzeitoun' (sous l'hombre des oliviers), "El lahab el moqadass" (la flamme sacrée).
Mahmoud Darwich (1941-2008) est l’un des poètes palestiniens les plus connus ayant à son actif plusieurs £uvres poétiques dont "Athar el faracha" (effet du papillon), "Kazahr ellouz aou abaad" (rose des amandes ou plus) et "Madih eddhil el aali (hymne de l’ombre supérieur).