L’établissement public hospitalier (EPH) de Boufarik, dans la wilaya de Blida, a été renforcé, récemment, par un nouveau centre de référence pour le dépistage et la prise en charge du syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA), à l’échelle régionale, a t-on appris, jeudi, auprès de son directeur.
Cette structure participe à "amortir la tension existante au niveau du centre d’El Kettar (Alger), tout en rapprochant ce type d’établissements des citoyens", a déclaré, à l’APS, Berezgui Djamel, en marge de portes ouvertes sur ce centre, ajoutant que cette nouvelle structure contribureait également à l'effort de sensibilisation contre cette maladie.
Quatre malade attaint du SIDa sont actuellement pris en charge au niveau de ce centre, dont une femme, a encore indiqué M.Berezgui.
L'encadrement du centre est assuré, a-t-il précisé, par une "équipe médicale qualifiée, soutenue par des équipements appropriés garantissant une bonne prise en charge des patients, en provenance des wilayas de Médéa, Djelfa, Ain Defla et Blida entre autres".
Organisée en collaboration avec de nombreuses associations du domaine, cette manifestation sensibilisatrice vise a faire connaitre le centre des citoyens d’une part, et à les sensibiliser sur cette maladie silencieuse, qui enregistre ces dernières années une hausse dans les milieux des jeunes, et les moyens de la prévenir, d’autre part, a ajoute la même source .
Des communications thématiques ont été animées, à l’occasion de ces portes ouvertes, avec la présentation de cas d’atteintes et la projection d’un film documentaire relatant les souffrances d’un jeune atteint du Sida.
La prise en charge d’un seul malade du Sida coute au trésor public près de quatre(4) millions Da, outre le soutien psychosocial, dont il doit bénéficier, ont souligné des médecins participants à cette manifestation.
Une manifestation similaire est prévue "dans les prochains jours", à l’initiative de la direction de ce centre, au profit des citoyens, en vue du dépistage du SIDA, dont les chiffres officiels (plus de 8.500 cas de sida à l’échelle nationale) "demeurent loin de la réalité, au vu du secret ou de l’ignorance, dans beaucoup de cas, entourant cette maladie", a relevé, de son côté, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Boufarik, Mhamed Yousfi.