Les autorités sanitaires du Kenya se sont engagées à éliminer en un mois l'épidémie de choléra apparue depuis décembre 2014 dans le pays causant la mort à 65 personnes.
La secrétaire principale au ministère kényan de la Santé, Khadijah Kassachoon, a appelé les responsables de santé des comtés de prendre des mesures pratiques pour éradiquer la maladie, d'ici 30 jours, et exhorté les populations à se joindre à toutes les actions dans cette perspective.
"Il est inacceptable que l'on continue à signaler de nouveaux cas et des décès causés par le choléra. La maladie doit être éliminée du pays", a indiqué Mme Kassachoon lors d'une réunion tenue vendredi à Nairobi avec des représentants du corps médical national et local.
Au moins 65 personnes sont mortes de choléra en cinq mois d'épidémie au Kenya, avec une récente augmentation des cas due aux fortes pluies, notamment à Nairobi, avait annoncé mercredi le ministre de la Santé James Macharia.
Selon lui, 326 nouveaux cas de contamination ont été relevés la semaine dernière dans tout le pays, ce qui représente une augmentation de 50% par rapport à la semaine précédente, et porte le total des Kenyans atteints de choléra à 3.223.
Le choléra, maladie hautement contagieuse limitée à l'espèce humaine, est transmis par de l'eau polluée notamment par des matières fécales humaines.
Les symptômes sont une diarrhée entraînant une déshydratation puis, faute de traitement rapide, une mort rapide.
APS