Le clap d’ouverture de la 8ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA) sera donné, dans la soirée de mercredi, enprésence d’un grand nombre de personnalités et d’invités de marque du monde des arts et de la culture.
Jusqu’au 12 juin prochain, les trois jurys désignés par les organisateurs visionneront 38 films représentant 17 pays dans les sections long et court métrages et documentaires.
Dans la section long métrage, le 7ème art algérien sera présent avec deux films, "Rani Meyat" (Je suis mort) de Yacine Benhadj et "La preuve" d’Amar Hakkar.
Des films provenant d’Egypte, de Syrie, de Tunisie, du Maroc, du Liban, des Emirats arabes unis, de Jordanie et de Palestine sont également en lice dans cette section.
Pour la section court métrage, l’Algérie est en course avec trois œuvres sur les 14 sélectionnées. Il s’agit de "N’sibi" (mon gendre) de Hassen Belaïd, "Lettre à Obama" de Mohamed Ahmadi et "le passage à niveau " d’Anis Djaad.
Enfin, trois documentaires algériens ont été retenus dans la section réservée à ce genre filmique. Il s’agit de "Calédonie, l’exil amer" d’Abdelkader Mame, "Femme 10949 " de Nassima Guessoum et "Dernières paroles" de Mohamed Zaoui.
Le festival d’Oran rendra un hommage particulier au réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina, à l’occasion des 40 ans de sa palme d’Or, remportée pour son film "Chronique des années de braise".
Pour cette 8ème édition du festival, des hommages seront également rendus à des figures disparues du monde de l’art algérien et arabe, comme le cinéaste Amar Laskri, le comédien Sid Ali Kouiret, les actrices Fatiha Berber et Faten Hamama, l’écrivaine et cinéaste Assia Djebar et le critique Quisaï Salah Darwich.
Un colloque sur le thème "Cinéma et roman" et un salon arabe du cinéma et de la télévision figurent au programme du festival dont les organisateurs ont institué, pour cette édition, le prix "la plume d’Or Abdou B" pour récompenser la meilleure critique de presse.