La maladie d'Alzheimer va désormais pouvoir être diagnostiquée de manière plus précoce et plus fiable, grâce à des marqueurs biologiques, signale une étude réalisée par un groupe international de neurologues.
« Grâce à cette nouvelle approche, il sera désormais possible de faire le diagnostic de manière plus sûre et plus précoce », a précisé le professeur de neurologie et chercheur Français, Bruno Dubois, qui a coordonné l'étude parue dans la revue médicale Britannique, The Lancet Neurology.
Au terme de neuf ans de travaux, les chercheurs ont défini et validé de nouveaux critères pour diagnostiquer cette maladie neurodégénérative en pleine expansion.
Cette pathologie affecte quelque 40 millions de personnes dans le monde, un nombre qui pourrait être multiplié par trois d'ici à 2050.
La maladie commence généralement par des troubles de la mémoire suivis par des difficultés à s'orienter dans l'espace et le temps, des troubles du comportement et une perte d'autonomie.
Auparavant, pour pouvoir la diagnostiquer, il fallait généralement attendre que celle-ci évolue vers la démence ou que le malade soit mort pour qu'on puisse examiner les lésions présentes dans son cerveau.
S'il n'existe pour l'instant pas encore de traitements efficaces pour traiter la maladie d'Alzheimer, la détection fiable et précoce devrait faciliter la recherche, relève le Pr Dubois.