Pour rejoindre les bancs de l’école, des enfants parcourent plusieurs kilomètres à pieds bravant froid, chaleur et dangers de toutes sortes. Parmi les conséquences directes de ce déficit, les écoliers sont tout le temps lassés et démotivés... certains parents, à cause de l'insécurité, privent carrément leurs filles de la scolarisation.
Dans la commune de Boufarik, où le transport scolaire n’est pas assuré, les enfants souffrent le martyres. Les appels d’offres lancés pour associer les transporteurs privés restent infructueux. «Les grandes sociétés de transport ne viendront pas à Boufarik à cause de l’état des routes et les petits transporteurs ne remplissent pas les conditions», explique à la Chaine 3 Othmani Kamel, maire de Boufarik.
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