L'Algérie participe par le biais de chercheurs à un projet d'installation d'un grand télescope au niveau de la station spatiale internationale, a indiqué lundi à Alger un responsable du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Mokhtar Sellami.
"L'Algérie prend part, par le biais de chercheurs notamment de l'université d'Oum El Bouaghi, à un projet d'installation d'un grand télescope au niveau de la station orbitale internationale", a précisé M. Sellami, directeur du développement technologique et de l'innovation au ministère, lors d'une table ronde sur l'évolution de la recherche scientifique dans le monde et en Algérie, organisée à l'INESG.
Il a expliqué que l'Algérie est membre d'un consortium international pour le financement de ce projet, dans le cadre de la mission spatiale internationale Japanese Experimental Module as Extreme Universe space observatory" (JEM -EUSO).
La mission JEM EUSO consiste à développer, par un effort international conjoint, un télescope dédié à l’exploration des sources d’énergie qui alimentent l’accélération des rayons cosmiques de très hautes énergies notamment, celles qui entourent le globe terrestre, a-t-on expliqué auprès du centre algérien de développement des technologies avancées (CDTA).
"L'intérêt scientifique de ce projet est de donner plus d’éclaircissement sur l’origine et les constituants de notre univers", a-t-on précisé, soulignant que l'intérêt pour l'Algérie consiste en l’acquisition et la capitalisation d’un savoir-faire, à terme.
Le projet est piloté par le Centre de recherche japonais Riken et pris en charge par 87 institutions de 16 pays dont l’Algérie qui participe avec 30 chercheurs, selon le CDTA.
Cette collaboration consiste à développer un module expérimental de conception spécifique qui utilise l’atmosphère terrestre comme détecteur. Ce module est à placer au courant 2017 à 2018 sur la station spatiale internationale.
APS