Une Conférence internationale destinée à amener les principales factions politiques Libyennes à appliquer l’accord négocié sous l’égide de l’ONU s'ouvre ce dimanche à Rome.
Outre l'Italie et les Etats-Unis qui vont la co-présider, la rencontre va également réunir représentants de pays limitrophes de la Libye, dont l’Algérie, la Tunisie et le Tchad, mais également ceux du Niger, du Maroc, de Russie, d’Allemagne, du Qatar, de Turquie et de France.
Des critiques de l'accord appellent à ne pas tenter de précipiter le processus de réconciliation au risque de renforcer les résistances qui se sont exprimées depuis son annonce et d'accentuer ainsi les lignes de fractions au sein du pays plongé dans le chaos depuis la chute de Kadhafi.
Après l'engagement, vendredi à Tunis, des délégations des deux Parlements rivaux de Tobrouk (est), reconnu par la communauté internationale, et de Tripoli de signer, mercredi, l'accord soutenu par l'ONU, la réunion de dimanche entend montrer la solidarité internationale en faveur d’une pays d’un pays meurtrie par plusieurs années de guerre civile.