Après des années de stagnation, l’Algérie devrait connaitre, à partir de 2018, une hausse de sa production gazière, par suite de l’entrée en production de plusieurs champs gaziers au sud-ouest du pays, prévoit l’Agence Américaine d’information en énergie (EIA).
Dans un rapport d’analyse du secteur énergétique Algérien cette agence anticipe une augmentation de l’offre Algérienne en gaz de l’ordre d'un (1) trillion de pieds cube ou plus, à partir de 2018.
L'agence dont les résultats de l'analyse sont repris par l'agence APS, relève que cette production a connu une hausse 2014, en progression de 4% par rapport à 2013.
Elle souligne, encore, que les projets gaziers du sud-ouest du pays incluant, entre autres, ceux de Reggane nord et de Timimoun, sont d’une importance capitale du fait qu’ils vont aider l’Algérie à honorer ses engagements d’exportation à l’international et à satisfaire une demande locale sans cesse croissante.
Elle note que le potentiel gazier de l’Algérie demeure important en dépit d’un recul de la production du au report de quelques projets, estime cette institution chargée de fournir des données et des prévisions mondiales à l’administration américaine dans le domaine de l’énergie.
Avec ses importantes réserves gazières dont une grosse partie est situés dans le méga champ de Hassi R’mel, l’Algérie détient la 11ème place mondiale en termes des réserves de gaz naturel conventionnel et occupe la 3ème place mondiale en termes des réserves du gaz de schiste techniquement récupérables.
Ses réserves prouvées en pétrole conventionnel, signale-t-elle, s’élèvent à 12,2 milliards de barils, dont 3,9 milliards sont situées dans le champ pétrolier de Hassi Messaoud.