A l’horizon 2020, l’Algérie espère abriter le pôle d’excellence en biotechnologie pour la région Afrique et Moyen-Orient. « Toutes les conditions sont réunies pour la concrétisation de ce projet, lequel devra apporter à l’Algérie un volume d’investissements étrangers en industrie pharmaceutique innovante, de l’ordre de plus 12 milliards de dollars », dira, Ali Rezgi, chef de cabinet du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Pour atteindre cet objectif, il faut investir dans la formation, estime le Professeur Mohamed Mansouri, directeur de l’agence des médicaments, qui a recommandé, la mise en place d'un programme de formation et de contrôle de qualité ainsi que l’encouragement et l’accompagnement des industriels. « C’est comme ça qu’on va se développer et qu’on devient un pôle », a-t-il ajouté.
Pour réussir ce défit, l’Algérie a fait appel aux investisseurs américains. Mme Joan Polaschik, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, Mme Joan Polaschik, dira que son pays «est un partenaire du gouvernement algérien dans sa politique de développement du secteur pharmaceutique national ». Elle a assuré d’explorer les voies et moyens, à même d’inciter les entreprises américaines à investir en Algérie.
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