L'auteure Algérienne, Karima Aitouche, publie « El Wadjh Ethaleth Li Mona Lisa », son premier recueil de nouvelles en langue Arabe où des thèmes existentiels sont abordés par le biais de personnages féminins, pour la plupart.
Dans ce recueil 176 pages, édité chez Mim, dont le titre peut être traduit par « Le troisième visage de Mona Lisa », l’auteure livre sa vision sur l'amour, la mort ou encore la trahison à travers huit textes de factures inégales, mais aux chutes aussi surprenantes les unes que les autres.
Ces nouvelles datées mettent en scène des personnages aussi divers qu'une mourante sur son lit d'hôpital, des amoureux bibliophiles incapables de se déclarer leur flamme ou encore une épouse vengeresse faisant faire subir les pires tourments à son époux après des années de soumission.
La nouvelliste réserve, par ailleurs, une grande place aux descriptions détaillées des lieux abritant ces histoires, se rapprochant du reportage journalistique.
Sa veine littéraire se manifeste à travers les nombreuses citations d'auteurs célèbres, révélant à la fois un goût prononcé pour la lecture chez cette enseignante de langue Arabe ainsi que sa volonté d'appuyer les thématiques de ses histoires par des passages tirés de la grande littérature universelle.