Le prix Nobel d'économie à été emporté lundi par deux théoriciens du contrat. Il s’agit de l'Américano-Britannique Oliver Hart et le Finlandais Bengt Holmström, dont les travaux ont couvert un vaste champ d'applications, de la faillite au droit constitutionnel.
Le nom du lauréat du prix de littérature sera dévoilé jeudi.
Ces chercheurs ont "développé la théorie du contrat, un cadre exhaustif d'analyse des multiples aspects du contrat comme la rémunération des dirigeants basée sur leur performance, les franchises ou les tickets modérateurs dans les assurances, ou encore la privatisation de secteurs publics", explique le jury dans son rapport d’attribution.
Le prix était allé l'an dernier à Angus Deaton, également Américano-Britannique, qui s'est notamment attaché à démontrer que la création et l'accumulation de richesses n'allaient pas nécessairement de pair avec l'amélioration du bien-être.
Ce prix succède au Français Jean Tirole, primé en 2014 pour son analyse de la régulation des marchés. M. Holmström a cosigné avec le chercheur toulousain un livre sur la liquidité en 2011 ("Inside and Outside Liquidity").
Le prix d'économie, officiellement "prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel", est l'avant-dernier de cette saison Nobel après ceux de médecine, physique et chimie annoncés à Stockholm, et le Nobel de la paix annoncé vendredi dernier à Oslo.
Le Nobel consiste en un diplôme et une médaille d'or, ainsi qu'un chèque de 8 millions de couronnes (828.000 euros) à se partager entre lauréats. Il sera remis le 10 décembre à Stockholm.