Les forces d'élite irakiennes se rapprochaient mardi de l'est de Mossoul avec le soutien de la coalition internationale, dont les responsables se réunissent à Paris pour accentuer la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).
La Turquie, de plus en plus impliquée dans le conflit irakien, a par ailleurs averti qu'elle pourrait lancer une opération terrestre dans le nord de l'Irak pour éliminer toute "menace" contre ses intérêts.
Huit jours après le début de l'offensive sur Mossoul, les unités d'élite du contre-terrorisme (CTS) irakien continuaient à progresser dans la banlieue est du dernier bastion de l'EI dans le pays.
"Sur notre front, nous sommes désormais à cinq ou six kilomètres de Mossoul", a affirmé le général Abdelghani al-Assadi, le commandant du CTS, à l'AFP. "Nous devons maintenant nous coordonner avec les forces des autres fronts pour lancer" un assaut "coordonné" sur Mossoul, a-t-il ajouté depuis la ville de Bartala.
Au nord-est, les peshmergas kurdes sont également proches de la ville mais sur le front sud les forces fédérales ont encore du chemin à parcourir avant d'atteindre sa banlieue.
Parallèlement, la situation devrait évoluer à l'est de Mossoul, un front jusqu'à présent calme. Les unités paramilitaires chiites de la mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) ont en effet reçu l'ordre de couper l'accès entre Mossoul et la Syrie.