L’Algérie est un pays semi-aride, où la rareté de l’eau impose de l’innovation et en même temps que des investissements d’envergure dans les techniques de stockage de l’eau en vue d’une irrigation continue des superficies agricoles.
Des moyens modestes peuvent aider les agriculteurs à récupérer les eaux pluviales et à mieux les utiliser pour irriguer leurs parcelles.
«Nos ancêtres employaient ces techniques», rappelle Brahim Mouhouche, professeur à l’ENSA, rappelant la confection de banquettes, d’impluviums ou de gradins permettant de récupérer la plus grande partie de ces eaux pluviales.
Les pluies orageuses sont, en effet, caractérisées par leur intensité et leur courte durée. « Donc sans l’emploi de ces procédés, affirme-t-il, 80% des eaux deviennent inutilisable ».
S’exprimant lors d’une reportage de la radio chaine 3, ce professeur préconise une large campagne de sensibilisation destinée à initier la nouvelle génération d’agriculteur à ces méthodes traditionnelles, aujourd’hui délaissées mais qui ont fait leurs preuves par le passé.
- Chaîne3