Vendeurs informels ou mendiants, les enfants qui s’adonnent à ces pratiques sont de plus en plus visibles dans les villes. Une situation qui agace les gens qui estiment que la place de ces enfants est à l’école et non pas dans la rue.
« A quoi ça sert d’enfanter 2, 3 ou 4 enfants pour les jeter ensuite dans la rue, ces enfants n’ont-ils pas droit à l’école et à l’éducation ? », proteste une dame, à Alger, au micro de Lotfi Sid, journaliste de la radio Chaine 3.
Une loi qui protège cette catégorie vulnérable de la société a été adoptée en 2015, mais son application reste toujours tributaire de la promulgation de textes d’application. « Il y a 11 décrets exécutifs qui ne sont pas encore publiés, ils sont nécessaires pour renforcer la protection des enfants qui sont en danger ou en conflit avec la loi », estime Abderrahmane Arar, président du réseau de protection de l’enfance NADA.
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