Afin d'installer une complémentarité entre les deux secteurs, public et privé, le nouveau projet de loi sur la santé, a insisté sur l’implication le secteur privé dans la gratuité des soins en vue d'assurer une couverture sanitaire dans les régions où le secteur public est absent.
« Le privé sera impliqué dans le système de santé nationale. Il sera intégré dans des réseaux de soins où nous avons prévu une organisation régionale sanitaire. Nous avons même prévu que ce privé participe à des missions du service public. C’est-à-dire, il peut faire de la prévention et s’occuper des taches qu’il ne fait pas actuellement. Cela se fera dans le cadre d’un cahier des charges et avec un contrat signé avec l’état. Donc même les démunies peuvent, demain, avoir accès au privé et c’est l’état qui va financer », a expliqué, Amina Mehiedine, chargé d’étude et de synthèse au ministère de la santé, lors de son intervention, mercredi matin sur les ondes de la radio Chaine 3.
La gratuité des soins n’est donc pas remise en cause par le nouvel avant-projet de loi. « Il n’est pas question de revenir en arrière, bien au contraire, ce projet de loi consolide ces acquis là », a t-elle ajouté.
L’activité complémentaire : "personne ne sera autorisé à exercer dans le secteur privé"
Concertant l’activité complémentaire, Amina Mehiedine, affirme que l’avant projet de loi prévoit son abrogation. A ce propos, elle affirme : « La nouvelle loi a prévu la suppression définitive de l’activité complémentaire. Personne ne sera autorisé a exercé dans le secteur privé, c'est-à-dire à avoir une double activité. La réglementation est claire à ce propos. Elle doit être respectée».
- Chaîne3