En Algérie, près de 50% des naissances ont eu lieu par césarienne, provoquant un risque élevé de mortalité pour la mère et son bébé.
Trois fois plus risquée que l’accouchement par voie basse, la césarienne était l’ultime recours des gynécologues aux accouchements difficiles, voir dangereux pour la survie de la maman ou de son bébé.
« Le taux de mortalité et le taux de complication, que ca soit maternel ou néonatal, est beaucoup plus élevé quand on fait une césarienne par rapport à l’accouchement normal. Il faut, donc, dépénaliser l’acte chirurgical », affirme, le Pr Mokrane Mechtouh, chef de service gynécologie, à l’hôpital Nafissa Hamoud (ex-Parnet).
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux de césarienne idéal dans un pays se situe entre 5 % et 15 %. Un seuil largement dépassé par la réalité des choses en Algérie.
L’augmentation de la proportion d’accouchements par césarienne observée dans notre pays durant la dernière décennie est préoccupante. Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme.
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