L’Algérie, à l’instar des tous les pays du monde, célébrera ce samedi 14 juin la Journée mondiale des donneurs de sang, placée cette année sous le thème « Un sang sécurisé pour sauver des mères ».
Créée en 2004 à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant rouge, de la Fédération internationale des organisations de donneurs de sang (FIODS) et de la Société internationale de transfusion sanguine, la JMDS a pour objectif de remercier tous les donneurs de sang bénévoles à travers le monde mais aussi de sensibiliser les populations à l’importance d’un don de sang volontaire, anonyme et gratuit.
A cette occasion, le président de la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS), Keddour Gherbi, a appelé les citoyens à se diriger vers les établissements hospitaliers pour donner leur sang, sachant que le sang a une période de conservation limitée et par conséquent il est important de renouveler le stock.
M. Gherbi a, à ce propos, indiqué que le donneur de sang se fait, par la même occasion, établir un bilan gratuit et une carte de groupage.
Il a ajouté que dans la mesure où il est constaté, après analyse, que le donneur est atteint d’une maladie, il sera orienté vers des structures de soins pour d’autres examens.
S’agissant des personnes craintives, le président de la FADS a rappelé que le matériel est à usage unique, stérilisé et que le sang donné est rapidement renouvelé par l’organisme.
Le même intervenant a aussi souligné qu’il était important de sensibiliser les citoyens au don de sang régulier et non pas seulement à l’occasion de la journée mondiale du donneur de sang, faisant remarquer que la femme peut faire ce geste trois fois par an, tandis que l’homme quatre fois.
Les conditions requises pour le don de sang sont, de prime à bord, d’être en bonne santé, d’avoir entre 18 et 65 ans et de passer une visite médicale auparavant.
Les personnes ayant donnée leur sang ne doivent pas être libérées, immédiatement, après le prélèvement, mais doivent se reposer et s’alimenter, a-t-il ajouté.
Pour ce qui est des receveurs, M. Gherbi a précisé que le sang était destiné, principalement, aux hémophiles, aux thalassémiques, aux malades atteints de cancer, aux parturientes en cas d’hémorragie et aux accidentés de la route.
Par ailleurs, le président de la FADS a appelé les structures d’accueil, chargées du prélèvement, à l’amélioration de la qualité de service, en mettant à l’aise le donneur et par l’octroi d’une bonne collation.
Concernant les cliniques privées, facturant les transfusions sanguines, le même responsable a rappelé que le sang était acquis gratuitement auprès des structures publiques et qu’elles ne devaient, donc, pas facturer cet acte médical.
Dans une correspondance pour la radio Chaine 3, Abdelwahab Bachir explique la réticence de certains citoyens à répondre aux appels des assoiciations et le travail de celles-ci pour dissiper leur crainte.