Près de 2.000 personnes ont été tuées en juin, en Irak, théâtre d'une offensive des insurgés islamistes qui ont proclamé la création d'un califat à cheval sur la Syrie voisine.
Sur le terrain, les forces gouvernementales Irakiennes poursuivaient, hier, pour la troisième journée consécutive, leur contre-offensive visant à reprendre la ville de Tikrit (nord), tombée comme de nombreuses autres régions, aux mains des insurgés au cours de leur avancée débutée le 9 juin.
Selon des chiffres officiels 1.922 personnes ont été tuées dans les violences en juin, le plus haut bilan mensuel depuis mai 2007. Le Parlement Irakien issu des élections d'avril devrait se réunir, aujourd’hui, pour amorcer le processus de formation d'un nouveau gouvernement.
A l'étranger, comme en Irak, les appels se sont multipliés en faveur d'un cabinet d'union nationale succédant à celui de Nouri Al-Maliki de plus en plus contesté. Le pays miné depuis des années par des divisions confessionnelles entre communautés Chiite et Sunnite est au bord du gouffre.