Le gouvernement Turc s'est déclaré fermement opposé à toute partition du Kurdistan Irakien de l'Irak après l'offensive des insurgés de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui leur a permis de prendre le contrôle d'une partie du territoire Irakien.
« Le monde entier connaît notre position officielle: il ne faut pas que l'Irak se divise, il ne faut pas laisser parler les armes, il ne faut pas que le sang coule, il ne faut pas que des puissances mettent leurs mains sur l'Irak, il faut que l'Irak reste une société unie », a déclaré, hier, le vice-Premier ministre Bülent Arinç.
Les insurgés de l'EIIL ont annoncé dimanche la création d'un califat sur les territoires du nord et de l'ouest de l'Irak ainsi que sur ceux du nord de la Syrie qu'ils contrôlent.
Cette offensive a réveillé les craintes d'une partition de l'Irak, notamment de sa région autonome du Kurdistan, dont les autorités ont profité de l’offensive de l’EIIL pour mettre la main sur la région pétrolière de Kirkouk.