De nombreux pays d'Amérique latine ont condamné la violence de l'offensive de l’armée d’occupation Israélienne contre la population de Ghaza et appelé à un cessez-le-feu.
Le ministère des Affaires étrangères du Mexique a fait part, dans un communiqué, de sa « grave préoccupation » face à cette situation demandant que soit protégée la population civile « touchée par les bombardements Israéliens ».
Au Venezuela, une centaine de personnes, dont plusieurs députés membres du parti socialiste au pouvoir, ont défilé jusqu'à la représentation de l'Autorité Palestinienne à Caracas.
« Le génocide que le gouvernement Israélien commet en permanence contre le peuple Palestinien est une attitude inhumaine », a déclaré le député Dario Vivas, qui menait la marche.
En fin de semaine dernière, le président Vénézuélien, Nicolas Maduro, avait dénoncé « une guerre d'extermination » à l'encontre du peuple Palestinien « depuis presque un siècle ».
Au Salvador, une manifestation s’est déroulée devant l'ambassade d'Israël au Salvador. « La Palestine est un Etat libre, halte au terrorisme d'Israël », ont notamment scandé les manifestants.
Il y a quelques jours, le gouvernement Chilien avait condamné « énergiquement » les attaques d'Israël contre la bande de Gaza, estimant que rien ne justifie « les actes terroristes ni les attaques aérienne de zones densément peuplées de civils ».
A Cuba, les autorités ont demandé à la communauté internationale d'exiger qu'Israël mette fin à l'escalade de la violence, condamnant « énergiquement la nouvelle agression d'Israël » contre la population de la bande de Ghaza et « un châtiment collectif ».
En Uruguay, le ministère des Affaires étrangères a fustigé « la réponse disproportionnée » d'Israël et appelé « à négocier urgemment un cessez-le-feu ».
En Bolivie, le président Evo Morales a annoncé avoir demandé aux Nations unies et à la Cour internationale de La Haye d'ouvrir une enquête pour « crimes contre l'humanité ».
« On ne peut, dit-il, comprendre qu'il y ait des interventions militaires si sauvages et si inhumaines, je le répète, c'est un génocide, ce qui se passe à Gaza ».
L'Equateur a lui aussi « condamné énergiquement » tous les actes de violences » et appelé à un arrêt « immédiat » des hostilités.