
Ph.DR
L'Algérie a considéré mercredi que les taux de croissance réalisés en Afrique, même s'ils sont en augmentation ces dernières années, ne permettaient pas de réduire significativement le chômage et la pauvreté dans le continent.
"Le taux de croissance de 6% enregistré par le continent depuis plusieurs années, même s'il constitue un motif de satisfaction, doit être accru pour permettre à l'Afrique de réduire le chômage et la pauvreté", a relevé l'Algérie dans sa déclaration qu'elle a présentée au sommet Afrique-Etats-Unis.
Il s'agira d'œuvrer avec l'Afrique pour la résorption de son déficit en infrastructure et la diversification de son économie et l'accélération de son intégration. L'Algérie a estimé à ce propos que le développement des infrastructures industrielles et agricoles offre un vaste champ pour l'expansion du partenariat avec les Etats-Unis.
Abdeslam Bouchouareb est également revient aussi sur le climat propice à l'investissement en Afrique au micro de Samia Belounis, correspondante de la radio chaine 3 à Washington.
Concernant la loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique (AGOA), l'Algérie a plaidé pour qu'elle soit reconduite et étendue à tout le continent en vue de développer les exportations africaines hors hydrocarbures aux Etats-Unis.
Pour l'énergie, l'Algérie a souligné la nécessité de développer aussi un partenariat pour développer les énergies nouvelles ainsi que la recherche et l'exploration des hydrocarbures.
L'Algérie s'est à ce titre félicitée de l'initiative américaine "énergie pour l'Afrique", dotée de 7 milliards de dollars et destinée à élargir l'accès à une énergie durable.
L'Algérie a été fortement représentée à ce sommet à travers la présence de plusieurs ministres dont celui de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb. Ce dernier est revenu sur l'essentiel sur les échanges bilatéraux au micro de la radio chaine 3.
Abdeslam Bouchouareb est également revenu sur le climat des affaires en Afrique, de plus en plus propice en citant, entre autres, le fait de "l'investissement de pas moins de 400 milliards de dollars en infrastructures, ce qui est nouveau (…) c'est un continent d'avenir", dit-il. Il l'explique à Samia Belounis, correspondante de la radio chaine 3 à Washington.