Huit Ouighours, des Musulmans turcophones du Xinjiang, une région autonome riche en ressources naturelles, ont été exécutées pour des « attentats terroristes » liés aux troubles affectant cette partie de la Chine, dont un attentat suicide sur la place Tiananmen à Pékin, en octobre 2013.
L'agence Chine nouvelle a rapporté que les huit condamnés étaient impliqués dans cinq affaires liées au Xinjiang, où Pékin accuse des militants séparatistes d'être responsables d'une série d'attentats commis en Chine ces derniers mois.
Le Xinjiang, une région autonome riche en ressources naturelles, est peuplé en majorité d'Ouïghours qui voient d’un mauvais œil l’arrivée massive de millions de personnes de l’ethnie Han, majoritaire en Chine.
Le 28 octobre 2013, les auteurs de l'attentat, trois Ouïghours, selon la police, avaient foncé dans la foule et précipité leur voiture chargée de bidons d'essence contre l'entrée de la Cité interdite tuant deux touristes et en blessant une quarantaine d’autres.
Les cinq autres exécutions résultaient de condamnations pour création d'organisation terroriste, attaques contre la police et fabrication d'explosifs.