A quelques jours de la rentrée scolaire, prévue pour débuter le 1er septembre, les parents d’élève s’affairent, depuis quelques jours, à faire le plein des cartables de leur progéniture en cahiers et autres articles scolaires nécessaires à leur scolarisation.
Les papeteries, tout comme les inévitables vendeurs de l’informel, lesquels ne ratent aucune occasion de faire de substantiels bénéfices, proposent une large gamme d’articles pour écoliers qui, d’après un reportage réalisé par la chaine III de la Radio Algérienne, « ne sont pas tous aux normes ».
Le reporter de la radio signale, en effet, que nombre des articles mis sur le marché, en raison des produits avec lesquels ils ont été confectionnés, présentent un danger sanitaire qui n’est pas à ignorer. « Certaines fournitures scolaires, indique-t-il, peuvent contenir des solvants, des conservateurs ou des métaux lourds pouvant entrainer des maux de tête des irritations des yeux, du nez et provoquer de l’asthme, voire le cancer ».
Il affirme que des parents sont souvent ignorants de la dangerosité que certains de ces articles peuvent présenter pour la santé de leurs enfants. Une personne interrogée déclare ne pas être informée de cette situation se contentant de déclarer qu’elle recherche parmi les fournitures celles qui sont les moins chères.
Ceux parmi les ménages qui possèdent des moyens pécuniaires suffisants déclarent préférer acquérir les articles scolaires auprès des magasins spécialisés. Un interviewé déclare être conscient du danger d’empoisonnement que font courir certains produits scolaires. A ce effet, il dit préférer s’approvisionner en articles de bonne qualité et « plus sécurisés » sachant, par exemple, que les enfants ont souvent tendance à porter certains parmi eux à la bouche, « tels les stylos ou les crayons ».
Dans le reportage il est signalé que la direction du contrôle et des prix a mobilisé ses agents « en direction des vendeurs de fournitures scolaires « pour un contrôle qualitatif ».
Approché à ce propos, le directeur du commerce de la wilaya d’Alger, Mimoun Bourras, signale que des instructions ont été données pour que ses brigades intensifient les opérations de contrôle « dans ce cadre ». En plus de l’affichage des prix et de la qualité et de la sécurité des fournitures proposées à la vente, celui-ci affirme que ses agents sont amenés à sévir lorsqu’ils constatent des anomalies.
L’auteur du reportage relève, par ailleurs, que les articles scolaires mis sur le marché Algérien proviennent majoritairement de Chine, qu’ils sont proposés en grande quantité, « et cédés à des prix défiant toute concurrence pénalisant ainsi les unités de production de matériels scolaires locales qui respectent les normes de fabrication ».