S’exprimant samedi soir sur les ondes de la radio algérienne chaine 3 sur le drame ayant fauché la vie au joueur camerounais suite à un projectile lancé par un des supporters, lors du match opposant la JS Kabylie au USM Alger, le ministre de la communication, Hamid Grine, s’est dit profondément peiné par ce forfait qui a endeuillé le monde du football tout en condamnant "avec la plus extrême fermeté cette ignoble acte".
S’étalant sur le rôle de la presse et de la violence dans les stades, M. Grine a accusé une certaine presse sportive qui mettait, selon lui, de l’huile sur le feu en « exacerbant la violence » dans la sphère sportive. En attendant la mise en place de textes de loi réprimant toute "sémantique guerrière" et l'installation du Conseil d'éthique qui y veillera au petit grain, il a promis un long processus de sensibilisation sous les slogans "Stop à la violence !" et "Non à la violence !" en complément à la formation des journalistes (sportifs y compris) déjà en cours.
"Sans formation, il n'y a pas pas d'information", a-t-il martelé appelant à conjuguer les efforts de tous pour rendre au sport ses lettres de noblesse.
Les supporters étaient, pour rappel, en colère samedi soir à l'issue de la défaite de la JSK (1-2) face à l'USMA au stade "1er novembre" de Tizi Ouzou d'où la violente réaction des supporters ayant causé la mort de l'attaquant du club local Albert Ebossé qui a subi un projectile mettant ainsi fin à ses jours.