Commentant la libération, samedi, de deux otages Algériens retenus par des groupes armés du Nord du Mali, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a indiqué, hier, que la communauté internationale sait, désormais, pourquoi l'Algérie appelle à la criminalisation du paiement de rançon.
Pour le ministre, cette libération prouve que l'Etat Algérien a honoré sa promesse (…) « et que cet effort national d'envergure a porté ses fruits ». Il a estimé qu'elle avait, cependant, un goût d'inachevé, « en raison de la disparition des deux diplomates Algériens qui ont sacrifié leurs vies pour leur Patrie ».
« Si l'Algérie est sortie victorieuse de cette épreuve, a-t-il poursuivi, c'est parce qu'elle a toujours agi en faveur du rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans le territoire Malien et la région tout entière ».
Pour M. Lamamra, la libération de MM. Mourad Guessas et Kedour Miloudi, faisant suite à celle de trois otages libérés quelques jours après leur enlèvement, « l’Algérie est désormais considérée comme un facteur de stabilité dans la région ».
« C’est un Etat capable de construire la paix et la sécurité non seulement à son niveau et pour son peuple, mais aussi pour la communauté internationale tout entière », a-t-il encore souligné à la veille de la seconde session des négociations, à Alger, entre des représentants du gouvernement Maliens et ceux de six groupes armés du nord du Mali.