Un dernier Hommage lui a été rendu à la Radio : Mustapha Abdessadok inhumé lundi à Mostaganem

Accompagné jusqu'a sa dernière demeure, dans sa ville natale, par de nombreux collègues et responsables de la Radio Algérienne, le défunt Mustapha Abdessadok a été inhumé lundi en fin d'après midi à Mostaganem. 

En milieu de la journée, la dépouille drapée par l'emblème national a été exposée dans le hall du centre culturel Aissa Messaoudi de la Radio Algérienne. Des ministres, des responsables de la Radio et de la télévision Algérienne, ses collègues, ses amis et des membres de sa famille étaient présents pour lui rendre un dernier hommage. Un hommage à la hauteur de cet illustre journaliste qui a œuvré durant toute sa vie professionnelle à former des générations de journalistes. (photos)

Des larmes dans les yeux et la tristesse se lit sur tous les visages des présents affligés par cette perte. Le silence qui règnait dans le hall, était rompu, par moment, par ses collègues et amis qui se remémorent à voix éteintes les souvenirs de «Mus».  

Après la lecture de la Fatiha, une prise de parole a été improvisée. Des collègues se sont succédés pour apporter leurs témoignages sur l’homme et sur le journaliste. «C’est une perte pour nous tous», disent ses collègues attristés. L’un de ses confrères présents affirme que «Mustapha était un brave homme, un journaliste professionnel qui a une parfaite maitrise du métier et de la langue française». «C’est lui qui m’a appris à rédiger une dépêche», témoigne Nesrine, l’une des jeunes journalistes encadrée par Abdessadok.

Les présents n’ont pas manqué de marquer ce moment de recueillement par les applaudissements dédiés en hommage à Mustapha qui est allé jusqu'au bout de son amour au métier et aux siens. Le corps du défunt a été levé, ensuite, pour être transporté à Mostaganem ou il sera inhumé.

«Il était toujours là pour nous aider, nous apprendre et nous faire rire…Il sera toujours présent…», conclut l’une de ses jeunes collègues, qui n’a pas pu retenir ses larmes.

Repose en paix Mustapha ! Même si nous n'entenderons plus, jamais nous ne t’oublierons ! Adieu Mus !

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