Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné jeudi à Alger que l'organisation administrative de la capitale pourrait être revue pour qu'elle soit au diapason du développement que connait la wilaya d'Alger dans les différents domaines.
Lors d'une rencontre avec les autorités locales de la wilaya d'Alger, M. Sellal a estimé que la capitale a connu d'importantes réalisations "qui n'ont pas été accompagnées de structures publiques dans certains endroits et secteurs".
15 ministres prennent part à cette réunion qui se déroule à huis clos, outre le Commandant de la Gendarmerie Nationale, le général major Ahmed Boustila, le Directeur Général de la Sûreté nationale (DGSN), le général major Abdelghani Hamel, le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh et les responsables de plusieurs sociétés et entreprises économiques importantes.
Le Premier ministre a insisté sur l'amélioration de la situation sur tous les plans estimant qu'"il y a des questions dont la prise en charge a un caractère urgent comme les habitations vétustes, les infrastructures publiques et la gestion de la ville".
Il a indiqué que le problème n'est pas dans le manque du budget qui est "disponible" rappelant que "plusieurs études sur la Casbah ont été réalisées et que l'Etat a alloué des budgets importants à cet effet. Mais il y a des lacunes sur le terrain", a-t-il déploré.
"Il est temps de moderniser la capitale, de trouver les solutions, et de prendre les décisions adéquates pour améliorer la situation".
M. Sellal s'est félicité à cette occasion de l'amélioration enregistrée au niveau des services d'état civil qui ont permis de "réduire" la bureaucratie ajoutant que cette réunion devrait sortir avec des décisions en faveur de l'amélioration de la situation dans les différents domaines. Des décisions dont la mise en œuvre fera l'objet d'un suivi, a-t-il soutenu.
Ces décisions, a-t-il encore ajouté, concernent notamment le domaine sécuritaire et l'amélioration du cadre de vie dans la capitale.
Le Premier ministre a évoqué par ailleurs certains phénomènes à éradiquer comme la fermeture tôt en fin de journée des magasins et des structures publiques dans la capitale.