L'inquiétante progression de la grave épidémie d’Ebola, en Afrique de l’ouest et les probabilités de son extension à d’autres pays du continent Africain, était ce matin, le sujet d’actualité majeur à être débattu lors de l’émission L’invité de la rédaction de la chaine III de la Radio Algérienne.
Samia Hamadi, sous-directrice des maladies prévalantes et des alertes sanitaires au ministère de la Santé, y est venue, notamment, exposer la nature des dispositions arrêtées par l’Algérie pour se prémunir contre cette dangereuse pathologie.
Du dispositif mis en place, l’invitée explique qu’il consiste en le renforcement, en médecins et équipements de toutes les structures sanitaires installées de longue date au niveau des ports, aéroports et postes frontaliers terrestres.
« Parallèlement, poursuit-elle, des efforts sont actuellement entrepris pour développer l’information et la sensibilisation des personnels de la santé ainsi que celle de la population ».
Pour la représentante du ministère de la santé « le risque zéro n’existe pas ». Elle indique, à cet effet, que des matériels de protection sanitaires (masques, lunettes, blouses, sur-blouses, et bottes) ont été distribués, par millions, à l’ensemble des structures de santé du pays.
Samia Hamadi indique, encore, que dans chaque service de santé ont été créées des structures d’isolement, spécialement équipées pour, éventuellement, accueillir et traiter des patients suspectés d’avoir contracté le virus.
Des symptômes du virus Ebola elle explique, plus loin, qu’ils sont identiques, au départ, à ceux d’une grippe avec la survenue d’une fièvre et des maux de tête, de la fatigue, une gène respiratoire, des nausées suivies de vomissements et de diarrhées débouchant sur des hémorragies. « Ces signes, précisent-elle, indiquent qu’il y a risque de contaminations ».
A l’évocation du risque accru de contamination par le biais des milliers de hadjis en train de regagner le pays et de personnes traversant les frontières militrophes de pays du Sahel, la praticienne répond, une nouvelle fois, que des mesures drastiques ont été mobilisées par le ministère de la Santé pour prévenir celui-ci.