La ministre de la Culture, Nadia Labidi, s’exprimait, ce matin, à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine III de la Radio Algérienne pour y commenter, notamment, la manifestation « Constantine, capitale de la Culture Arabe » dont elle affirme qu’elle va « signer » la renaissance culturelle de cette ville ancestrale de l’Est Algérien.
Pour la ministre, une cinéaste de profession à l'origine, cet évènement organisé, à partir du 15 avril prochain, dans la capitale de l’Est Algérien, « connue pour être une ville de culture et de tradition par le passé », va lui permettre, à coup sûr, de renouer avec son rayonnant passé.
Concernant son souhait de voir « exploser la créativité artistique en Algérie », Mme Labidi explique qu’il s’agit là d’une « image » pour signifier que l’aspect créatif reste, à ses yeux, l’élément le plus important.
Elle signale qu'il existe beaucoup d’infrastructures culturelles en Algérie. « Ce qu’il faut, poursuit-elle c’est que celles-ci « aient une âme » qui ne peut leur être donnée que par la multiplication, en leur sein, des activités culturelles.
Rendant un hommage appuyé personnes animant les activités culturelles dans le pays, la ministre de la Culture déclare souhaiter mettre à leur disposition « le maximum de moyens » et leur ouvrir les infrastructures « afin qu’ils puissent s’exprimer ».
Pour mieux s’imprégner du monde de la culture, de ses manquements, comme de ses aspirations, Mme Labidi rappelle qu’elle a eu l’occasion, durant le dernier mois de Ramadhan, d’aller à la rencontre de ces professionnels pour être à l’écoute de leurs préoccupations et leurs propositions.
Elle signale que ces contacts ont, notamment, été organisés en prévision des Assises de la Culture destinées à inaugurer un débat « absolument libre » avec l’ensemble des métiers d’expression artistique.
En même temps que de tracer les grandes lignes de la politique culturelle ces assises permettront, dit-elle, d’initier des mesures « immédiates et urgentes » au profit, notamment, du patrimoine, du cinéma et du théâtre.
Pour toutes ces activités, observe encore la ministre, le point nodal à prendre en compte reste celui de la formation en réhabilitant et en séparant, l’une de l’autre, les activités du théâtre et du cinéma.
Pour ce qui est des activités théâtrales, en particulier, la ministre annonce que les activités du centre de Bordj El Kiffan vont être relancées et renforcées.
Pour ce qui concerne les activités cinématographiques, elle estime qu’une réflexion reste à faire sur la création d’une Ecole du cinéma et sur les mesures propres à relancer cette activité dans l’ensemble du pays.