La prévention et la maitrise des inondations, provoquant de manière cyclique, de sérieux dégâts et parfois des pertes humaines, a été le thème principal débattu, aujourd’hui, lors de l’émission L’invité de la rédaction de la Chaine III de la Radio Algérienne.
L’invité était, cette fois, M. Hassen Aït Amara, directeur de l’assainissement et de la protection de l’environnement au ministère de l’Hydraulique.
Celui-ci signale que la stratégie de lutte contre les inondations qui se produisent, souvent, dans des centres urbains importants va nécessiter la cartographie, en cours d’élaboration, des zones inondables « afin de mieux appréhender ce phénomène ».
M. Aït Amara indique, aussi, que de gros travaux d’aménagement des oueds responsables de crues destructrices ont été menés ou sont en voie de l’être à Ghardaïa, Tamanrasset, Ain M’ghel, Illizi, Béchar et que certains autres le seront à Saïda, El Bayadh, Khenchela et Constantine, au titre du prochain plan quinquennal.
Pour ce qui concerne la ville d’Ouargla, sujette, depuis près d’une cinquantaine d’années, à une importante remontée des eaux usées et de drainage, le représentant du ministère de l’Hydraulique annonce que ce phénomène a nécessité d'importants travaux pour les transférer à une cinquantaine de kilomètres du chef lieu.
Il explique que ces eaux, « totalement épurées » ont, depuis, donné lieu à un lac ou des oiseaux migrateurs ont désormais pris l’habitude de nicher ou de se reposer.
Il assure, par ailleurs, que le quartier de Bab El Oued victime, en 2001, de tragiques inondations, provoquant sur leur passage près d’un millier de morts, est désormais sécurisé après la construction qu’un important canal d’évacuation des eaux et d’autres ouvrages de protection.
Il annonce, enfin, que dans le souci de prévenir les inondations cycliques, le ministère de l’hydraulique est en train de mettre en place les instruments automatisés propres à alerter sur leur éventuel danger.