L’émission l’Invité de la rédaction de la chaine III de la Radio Algérienne recevait, ce matin, le ministre de l’Industrie et des Mines, venu s’exprimer sur les résultats attendus de la Conférence sur le développement économique et social qui se clôture, aujourd’hui à Alger.
Pour le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, cette rencontre devrait consacrer « l’acte fondateur » de tous les plans d’action à mettre, désormais, en œuvre, pour développer l’économie Algérienne.
Pour le ministre, l’Algérie se trouve actuellement à une étape charnière où elle est aménée à passer vers un autre système de développement, « en raison d’une conjoncture mondiale qui impose ce changement ». Il affirme que les conclusions attendues de cette conférence vont constituer « la matrice du plan d’action industriel futur ».
L’invité considère, d'autre part, que la situation de crise que vit le monde incite « à améliorer notre résilience » par rapports aux chocs extérieurs, pour projeter le pays sur l’après 2020 « par nos approche réformatrices ».
M. Bouchouareb souligne tout l'intérêt pour l'Algérie à multiplier ses infrastructures sachant que ce sont celles-ci qui doivent contribuer à l'économie de se développer.
Il admet, par la suite, qu’en ce qui concerne l'essor attendu de son économie, l’Algérie se trouve, actuellement, dans une phase de « rattrapage » destinée à lui donner l’opportunité de « s’universaliser » et de rejoindre les pays les plus avancées.
Un peu plus loin M. Bouchouareb signale que le taux de mortalité des PME reste encore élevé. « Il s’agit, dit-il, de déterminer les filières qui nous permettrons de contrer cette situation.
Le ministre indique, encore, que l’économie Algérienne doit se préparer, pour être compétitive, « à aller chercher des segments à investir dans les chaines de valeur économique internationales et s’insinuer dans l’économie mondiale ».
Il estime, par ailleurs, que la réforme industrielle est en train de prendre forme à travers une base « importante » de la mécanique les exemples des usines Renault à Sig, Daimler à Tiaret et Liebheer à Ben Abbes, préfigurent la naissance d'une mécanisation industrielle conséquente.