Clôturé, hier, à Alger, du 19ème Salon international du livre a connu durant son déroulement, du 30 octobre au 8 novembre, une affluence record avec, si l’on en croit ses organisateur, quelque 1,5 millions de visiteurs.
Un reportage de la chaine III, diffusé ce matin, signale que pour certains professionnels du livre, le bilan de cette manifestation littéraire s’est révélé « quelque peu mitigé », certains parmi ayant fait état d’une communication interne et externe « indigente » et d’une mise en avant « exagérée » des éditeurs étrangers par rapport à leurs vis-à-vis nationaux.
Certains participants ont, de leur coté, déclaré qu’ils craignaient de voir ce salon dévier de sa vocation initiale et se transformer « en foire ».
Lazhari Labter, journaliste et éditeur des éditions du même nom, tout en reconnaissant que ce salon aura reçu, cette année, un nombre de visiteurs « incroyable », observe qu’il n’est pas loin de ressembler à celui organisé au Caire qui est, selon lui, en train de se transformer « en supermarché du livre ».
« Il faudrait, poursuit celui-ci, tirer les leçons pour situer les faiblesses, afin que l’on puisse, lors des éditions à venir, éviter de tomber dans les mêmes erreurs ».
L’auteur du reportage signale que l’année prochaine le SILA fêtera ses 20 bougies, une occasion, dit-il, de corriger certains disfonctionnement « et d’hisser cette manifestation au niveau des grands rendez-vous littéraires internationaux ».