Les travaux de la conférence économique et sociale de la jeunesse ont débuté lundi à Alger en présence du ministre de la Jeunesse Abdelkader Khomri et d'autres membres du gouvernement ainsi que de représentants d'associations de jeunes.
La rencontre se veut, selon ses organisateurs, un espace de réflexion autour des défis auxquels font face les jeunes notamment le chômage.
Durant deux jours, experts, sociologues, représentants de la société civile ainsi que des opérateurs économiques devraient faire un point de situation sur les dispositifs mis à la disposition des jeunes et des entreprises par l’Etat pour l’intégration socio-économique des jeunes.
Plusieurs ateliers, notamment sur l’insertion et la formation des jeunes et le marché de l’emploi, seront organisés à cette occasion par les participants pour l’évaluation des efforts consentis et l’élaboration d’un plan national d’action stratégique impliquant tous les secteurs concernés par la prise en charge des jeunes.
Intervenant à l'ouverture des travaux de la rencontre M. Khomri a souligné que l'"approche liant la jeunesse au développement est l’aboutissement de nos expériences, nos options politiques, nos choix économiques et notre modèle de développement".
Il a ajouté qu'"elle est fondée sur la désormais thèse quasi doctrinale qui fait de la jeunesse la principale richesse de l’Algérie et le plus important facteur de sa croissance et de son développement".
Le ministre a également estimé que l'"un des défis auquel nous devons apporter la réponse la plus appropriée consiste à réunir les conditions et les moyens nécessaires à un développement harmonieux et durable qui tienne compte de l’impératif stratégique, sinon de suivre, qu’est la préparation de l’après pétrole".
"Cet impératif, dont les éléments constitutifs sont arrivés à maturité, peut être transformé en atout et élément fondateur de notre nouvelle stratégie de croissance pour peu qu’il (cet impératif) soit assumé en option", a-t-il dit.