Le prix du pétrole continuait sa chute, hier, vers la fin des échanges Européens, dans un marché englué dans des fondamentaux baissiers qui continuent à peser sur les prix.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 66,38 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2,69 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Le cours du Brent avait enregistré un nouveau plus bas en cinq ans à 65,93 dollars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI), pour la même échéance, perdait 2,33 dollars à 63,51 dollars. La référence Américaine du brut est tombée à nouveau au plus bas depuis juillet 2009, à 63,16 dollars.
« Le marché du pétrole brut semble être en chute libre puisque les pertes journalières de plus de 1% semble maintenant devenir régulières », constataient des analystes.
Une combinaison de facteurs a entrainé ce nouveau plongeon des cours, notamment un dollar fort et une chute surprise des importations en novembre en Chine, premier consommateur de ressources énergétiques et deuxième économie au monde.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a gardé son objectif de production inchangé à 30 millions de barils/jour lors de sa dernière réunion.
Un représentant officiel du Koweït a prédit que les prix du pétrole allaient rester autour de 65 dollars le baril jusqu'au milieu de l'année prochaine.