Un total de 20.081 infections par le virus Ebola ont été recensés dans les trois pays les plus touchés d'Afrique de l'Ouest où 7.890 personnes sont mortes, selon un nouveau bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il y a eu à ce jour 2.758 cas mortels en Sierra Leone, 3.423 décès au Liberia et 1.708 en Guinée, selon les derniers chiffres de l'OMS arrêtés au 29 décembre.
L'organisation confirme que le Royaume-Uni vient d'enregistrer un premier cas d'infection, un résident britannique membre du personnel médical qui avait intervenu en Sierra Leone.
En dehors des pays les plus affectés par l'épidémie, le bilan des cas mortels reste inchangé : six au Mali où le dernier patient a été testé négatif le 6 décembre, un aux Etats-Unis et huit au Nigeria.
Le virus Ebola, l'un des plus dangereux pour l'homme à ce jour, a également touché le personnel médical. Jusqu'à présent, plus de 678 travailleurs de la santé ont été infectés et 382 en sont morts jusqu'au 28 décembre.
Dans ce contexte, l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) s'est déclarée prête à financer la distribution à grande échelle d'un vaccin contre le virus Ebola dans les pays les plus affectés.
Cette organisation, qui œuvre pour la généralisation de vaccins dans les pays pauvres, s'engage à mobiliser 300 millions de dollars pour un vaccin anti-Ebola et 90 millions de dollars en appui à la lutte contre l'épidémie dans les pays les plus affectés.
Deux vaccins en phase d'expérimentation clinique ont été jugés prometteurs par l'OMS qui en supervise actuellement les essais. Il s'agit du VSV-ZEBOV mis au point au Canada sous licence de la firme américaine NewLink Genetics, ainsi que ChAd3 fabriqué par un laboratoire anglais.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47 pc pour l'épidémie actuelle.