« L’exploitation du gaz de schiste ne présente aucun risque sur l’environnement », a affirmé Mahmah Bouziane, chercheur permanent au Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) qui était, lundi matin, l’Invité de la rédaction de la chaine 1 de la Radio Algérienne.
Pour M. Mahmah, le gaz de schiste constitue « une ressource vitale » pour l’économie nationale, susceptible d’entrainer la « création de milliers d’emplois ».
Questionné sur les inquiétudes de la population algérienne du sud du pays qui redoute une contamination possible des eaux souterraines (nappe phréatique), M. Mahmah a tenu à dissiper ces inquiétudes, assurant que « les produits chimiques (au nombre de 7) utilisés dans les opérations d’extraction du gaz de schiste ne risquent pas de polluer l’eau », car expliquera-t-il, les eaux souterraines qui se trouvent 300 mètres de profondeur sont éloignées des réserves de gaz de schistes situées, elles, à plus de 1.000 mètres de profondeur. Pour le chercheur permanent du CDER, cet éloignement « rend scientifiquement impossible tout contact entre les deux ressources ».
De plus, ajoute l’intervenant, l’expérience algérienne du premier forage, menée à In Salah, à 1.000 mètres de profondeur et sur une distance de 1.800 mètres, par des sociétés et des ingénieurs algériens et avec des moyens nationaux, a démontré, selon lui, que « l’extraction du gaz de schiste ne menace ni la population, ni l’environnement ».