Le pétrole cédait encore du terrain, aujourd’hui en Asie, frôlant des niveaux plus bas depuis six ans en raison d'une offre surabondante mais se maintenant au-dessus du seuil des 45 dollars le baril.
Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en février perdait 71 cents, à 45,36 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance abandonnait 70 cents à 46,73 dollars.
Le Brent avait fini, hier à Londres, sous les 50 dollars pour la première fois depuis 2009 et les analystes prédisent un passage sous les 40 dollars dans les prochains mois.
La banque d'affaires Goldman Sachs anticipe un WTI à 41 dollars dans trois mois, à 39 dollars dans six mois avant un rebond jusqu'à 65 dollars dans un an, contre respectivement 70 dollars, 75 dollars et 80 dollars estimés auparavant.
Pour le Brent de la mer du Nord également, les perspectives étaient maussades, les experts de la banque prévoyant un baril à 42 dollars dans trois mois, à 43 dollars dans six et à 70 dollars l'an prochain, contre 80, 85 et 90 dollars précédemment.
Hier, le baril de « light sweet crude » avait perdu 2,29 dollars à 46,07 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant à son plus bas niveau en clôture depuis le 11 mars 2009.
A Londres, le Brent coté sur l'Intercontinental Exchange (ICE) avait clôturé à 47,43 dollars, en baisse de 2,68 dollars, une première sous le seuil symbolique des 50 dollars depuis le 28 avril 2009.